VTC en auto-entrepreneur : guide complet

L’univers du transport de personnes avec chauffeur connaît une croissance remarquable en France, particulièrement avec l’essor des plateformes numériques. Pour de nombreux chauffeurs souhaitant se lancer dans cette activité, le statut auto-entrepreneur représente une porte d’entrée attractive vers l’entrepreneuriat. Cette forme juridique simplifiée offre des avantages considérables : démarches administratives allégées, régime fiscal avantageux et gestion comptable simplifiée. Cependant, exercer en tant que chauffeur VTC auto-entrepreneur nécessite de maîtriser un ensemble de règles spécifiques, des obligations professionnelles aux contraintes fiscales. Ce guide complet vous accompagne dans toutes les étapes de votre projet, depuis l’obtention des autorisations nécessaires jusqu’à l’optimisation de votre activité. Que vous envisagiez une reconversion professionnelle ou souhaitiez développer une activité complémentaire, vous découvrirez ici tous les éléments essentiels pour réussir votre aventure entrepreneuriale dans le secteur VTC.

Les fondamentaux du statut auto-entrepreneur pour les chauffeurs VTC

Le régime auto-entrepreneur, également appelé micro-entrepreneur, constitue un statut juridique particulièrement adapté aux chauffeurs VTC débutants. Cette forme d’entreprise individuelle se caractérise par sa simplicité administrative et sa flexibilité, permettant aux nouveaux entrepreneurs de tester leur activité sans prendre de risques financiers majeurs. Le statut auto-entrepreneur offre un régime fiscal et social simplifié, avec des cotisations calculées uniquement sur le chiffre d’affaires réalisé. Pour l’activité de chauffeur VTC, ce statut présente l’avantage de pouvoir démarrer rapidement, sans capital minimum requis et avec des obligations comptables réduites. Les démarches d’inscription sont entièrement dématérialisées et peuvent être effectuées en ligne, ce qui facilite grandement la création d’entreprise. Toutefois, il convient de noter que le statut auto-entrepreneur impose certaines limitations, notamment en termes de chiffre d’affaires annuel et de déductibilité des charges professionnelles.

L’activité de chauffeur VTC sous le statut auto-entrepreneur relève du régime BIC (Bénéfices Industriels et Commerciaux), ce qui influence directement le calcul des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu. Le taux de cotisations sociales s’élève à 22% du chiffre d’affaires pour cette catégorie d’activité, auxquels s’ajoute la contribution à la formation professionnelle. Ces prélèvements sont effectués mensuellement ou trimestriellement, selon l’option choisie lors de l’inscription. L’avantage majeur réside dans le fait que ces cotisations ne sont dues qu’en cas de chiffre d’affaires, offrant ainsi une sécurité financière appréciable pour les entrepreneurs débutants. De plus, le régime auto-entrepreneur permet de bénéficier de l’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise) sous certaines conditions, réduisant les cotisations sociales durant les premiers mois d’activité. Cette aide constitue un véritable coup de pouce pour les chauffeurs VTC qui se lancent dans l’aventure entrepreneuriale.

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La partie pratique de l'examen VTC évalue les compétences pratiques d'un candidat en tant que chauffeur de VTC. Elle consiste en une évaluation de la conduite, de la gestion des passagers et de la navigation dans un environnement urbain. Les candidats sont évalués sur leur capacité à fournir un service professionnel et sûr, en mettant en pratique les connaissances acquises lors de la partie théorique. Cette évaluation pratique est essentielle pour garantir que les chauffeurs de VTC respectent les normes de qualité et de sécurité attendues dans cette profession. Au sein de Pro Formation VTC, nous vous préparons au mieux à la formation pratique, en physique avec mis à disposition d'un véhicule adapté et d'un formateur dédié !
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Démarches administratives et inscription au registre VTC

Avant de pouvoir exercer légalement en tant que chauffeur VTC auto-entrepreneur, plusieurs étapes administratives incontournables doivent être franchies. La première consiste à obtenir la carte professionnelle de chauffeur VTC, délivrée par la préfecture après réussite à l’examen VTC. Cet examen, organisé par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, évalue les connaissances du candidat en matière de réglementation du transport, de sécurité routière, de gestion commerciale et de français. La préparation à cet examen demande généralement plusieurs semaines d’étude, car il couvre un large éventail de compétences professionnelles. Une fois l’examen réussi, le candidat dispose d’un délai de trois ans pour faire sa demande de carte professionnelle, accompagnée des justificatifs requis : casier judiciaire vierge, certificat médical d’aptitude et justificatifs de formation. Cette carte professionnelle, valable cinq ans, constitue le sésame indispensable pour exercer légalement l’activité de chauffeur VTC.

L’inscription au registre VTC représente la seconde étape cruciale pour les chauffeurs souhaitant exercer sous le statut auto-entrepreneur. Cette inscription, effectuée auprès de la préfecture du département d’exercice principal de l’activité, permet d’obtenir l’autorisation d’exercer en tant que VTC. Le dossier d’inscription doit comprendre la carte professionnelle, un justificatif d’assurance responsabilité civile professionnelle, l’attestation d’inscription au RCS (Registre du Commerce et des Sociétés) et les caractéristiques du véhicule utilisé. Le véhicule doit respecter des critères stricts : âge maximum de dix ans, puissance minimale de 84 kilowatts, et équipements spécifiques selon la réglementation en vigueur. L’inscription au registre VTC est payante et doit être renouvelée tous les cinq ans. Il est important de noter que cette inscription est nominative et liée à un véhicule spécifique, nécessitant une nouvelle demande en cas de changement de véhicule. La préfecture délivre ensuite une vignette VTC à apposer sur le véhicule, attestant de la régularité de l’activité.

Obligations fiscales et déclarations pour l'auto-entrepreneur VTC

La gestion fiscale d’une activité VTC sous le statut auto-entrepreneur présente des spécificités qu’il convient de maîtriser pour éviter tout problème avec l’administration fiscale. Le régime micro-entrepreneur bénéficie d’un abattement forfaitaire de 50% sur le chiffre d’affaires déclaré, censé couvrir l’ensemble des charges professionnelles. Cet abattement, spécifique aux activités BIC, reconnaît les coûts importants liés à l’exploitation d’un véhicule professionnel : carburant, assurance, entretien, amortissement. Toutefois, cet abattement forfaitaire ne permet pas de déduire les charges réelles, ce qui peut représenter un inconvénient pour les chauffeurs ayant des frais professionnels élevés. La déclaration du chiffre d’affaires s’effectue mensuellement ou trimestriellement via le portail en ligne de l’URSSAF, en distinguant les recettes selon leur nature. Pour les chauffeurs VTC, l’ensemble des recettes relève généralement de la catégorie “ventes de marchandises et prestations d’hébergement” avec le taux de cotisations sociales de 22%.

L’impôt sur le revenu pour un auto-entrepreneur VTC peut être calculé selon deux modalités : le régime classique de la micro-entreprise ou l’option pour le versement libératoire. Sous le régime classique, le bénéfice imposable correspond au chiffre d’affaires diminué de l’abattement de 50%, intégré ensuite dans la déclaration annuelle de revenus du foyer fiscal. Cette option permet de bénéficier de la progressivité de l’impôt sur le revenu et peut s’avérer avantageuse pour les revenus modestes. L’option pour le versement libératoire, quant à elle, permet de s’acquitter de l’impôt sur le revenu en même temps que les cotisations sociales, au taux de 1% du chiffre d’affaires. Cette option, réservée aux foyers dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas certains seuils, offre une visibilité immédiate sur la charge fiscale et simplifie la gestion administrative. Le choix entre ces deux modalités doit être mûrement réfléchi car il engage pour une année civile complète et influence directement la rentabilité de l’activité VTC.

Gestion de la TVA et seuils de franchise

La question de la TVA constitue un aspect fondamental de la gestion fiscale pour les chauffeurs VTC auto-entrepreneurs, car elle influence directement la tarification des prestations et la compétitivité commerciale. Sous le régime auto-entrepreneur, les chauffeurs VTC bénéficient automatiquement de la franchise en base de TVA, tant que leur chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas les seuils réglementaires. Pour les activités de prestations de services BIC, comme le transport VTC, le seuil de franchise s’élève à 34 400 euros de chiffre d’affaires annuel, avec un seuil de tolérance à 36 500 euros. Cette franchise en base présente l’avantage de ne pas facturer la TVA aux clients, ce qui peut constituer un argument commercial face à des concurrents assujettis. En contrepartie, l’auto-entrepreneur ne peut pas récupérer la TVA sur ses achats professionnels, ce qui peut représenter un coût non négligeable compte tenu des investissements nécessaires dans le secteur VTC. Les factures doivent obligatoirement mentionner “TVA non applicable, art. 293 B du CGI” pour informer clairement les clients du statut fiscal de l’entreprise.

Le dépassement des seuils de TVA entraîne automatiquement l’assujettissement à cette taxe, avec des conséquences importantes sur la gestion de l’activité VTC. Lorsque le chiffre d’affaires dépasse 34 400 euros en cours d’année, l’auto-entrepreneur devient redevable de la TVA dès le premier euro du mois de dépassement. Cette situation nécessite une adaptation rapide : modification des tarifs pour intégrer la TVA, mise en place d’une comptabilité plus complexe, et déclarations TVA périodiques. Pour anticiper cette transition, de nombreux chauffeurs VTC choisissent d’opter volontairement pour l’assujettissement à la TVA avant d’atteindre les seuils, particulièrement lorsqu’ils prévoient des investissements importants. Cette option permet de récupérer la TVA sur les achats professionnels (véhicule, carburant, équipements) et peut s’avérer financièrement avantageuse malgré la complexité administrative supplémentaire. Il convient également de noter que l’assujettissement à la TVA peut conduire à un dépassement des plafonds du régime auto-entrepreneur, nécessitant alors une réflexion sur l’évolution du statut juridique vers une SASU ou EURL par exemple.

Plafonds de chiffre d'affaires et évolution du statut

Le respect des plafonds de chiffre d’affaires constitue une contrainte majeure pour les chauffeurs VTC auto-entrepreneurs, déterminant la viabilité à long terme de ce statut juridique. Pour les activités de prestations de services BIC, le plafond annuel s’établit à 72 600 euros de chiffre d’affaires, avec un seuil de tolérance à 82 800 euros en cas de dépassement exceptionnel. Ces montants, régulièrement réévalués par l’administration fiscale, encadrent strictement le développement de l’activité VTC sous ce régime. Un chauffeur travaillant à temps plein peut rapidement approcher ces limites, particulièrement dans des zones à forte demande comme Paris ou les grandes métropoles françaises. Le calcul s’effectue sur l’année civile et inclut l’ensemble des recettes encaissées, qu’elles proviennent de plateformes numériques, de clients directs ou de partenariats avec des entreprises. Il est donc essentiel de mettre en place un suivi rigoureux du chiffre d’affaires pour anticiper les éventuels dépassements et prendre les mesures appropriées.

Lorsque l’activité VTC se développe et que les plafonds du régime auto-entrepreneur deviennent contraignants, plusieurs alternatives s’offrent aux chauffeurs entrepreneurs. La création d’une SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) ou d’une EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) permet de dépasser ces limitations tout en conservant une structure adaptée à l’activité individuelle. Ces statuts offrent une plus grande flexibilité en matière de déductibilité des charges, permettant d’optimiser la fiscalité en fonction des frais professionnels réels. La SASU présente l’avantage d’un régime social aligné sur celui des salariés, avec une couverture sociale plus étendue, tandis que l’EURL maintient le dirigeant dans le régime des travailleurs indépendants. Cette évolution statutaire nécessite cependant une gestion comptable plus complexe, avec l’obligation de tenir une comptabilité d’engagement et de faire appel à un expert-comptable. La transition doit être anticipée et planifiée, car elle implique des coûts supplémentaires qui doivent être compensés par le développement de l’activité. Pour les chauffeurs VTC ambitieux, cette évolution représente souvent une étape naturelle vers la professionnalisation et l’expansion de leur entreprise.

Assurances et protection sociale du chauffeur VTC auto-entrepreneur

La couverture assurantielle représente un enjeu crucial pour les chauffeurs VTC auto-entrepreneurs, car elle conditionne à la fois la légalité de l’activité et la protection financière de l’entrepreneur. L’assurance responsabilité civile professionnelle constitue une obligation légale incontournable, couvrant les dommages causés aux tiers dans le cadre de l’activité professionnelle. Cette assurance, distincte de l’assurance automobile classique, protège spécifiquement contre les risques liés au transport rémunéré de personnes. Les compagnies d’assurance proposent des contrats spécialement adaptés aux VTC, incluant généralement la responsabilité civile professionnelle, la protection juridique et parfois des garanties complémentaires comme l’assistance en cas de panne. Le coût de ces assurances varie considérablement selon le profil du chauffeur, la zone géographique d’exercice et les garanties souscrites, représentant généralement entre 2 000 et 4 000 euros annuels. Il est essentiel de bien étudier les conditions générales et particulières des contrats, notamment les exclusions de garantie et les franchises applicables.

La protection sociale des chauffeurs VTC auto-entrepreneurs relève du régime général de la Sécurité sociale, avec des spécificités liées au statut d’indépendant. Les cotisations sociales, calculées sur le chiffre d’affaires, ouvrent droit aux prestations maladie, maternité, invalidité et retraite de base. Cependant, les indemnités journalières en cas d’arrêt maladie ne sont versées qu’après un délai

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