Devenir Chauffeur VTC
Si vous avez le contact facile, le sens de la ponctualité et que vous êtes passionné par la conduite, le métier de chauffeur VTC est fait pour vous.
Néanmoins, il s’agit d’une profession réglementée par la loi Thévenoud, entrée en vigueur en janvier 2015.
Comment devenir chauffeur VTC ?
Réglementation public
Réglementation du transport public (Note éliminatoire 6/20)
Gestion
Gestion entreprise
(Note éliminatoire 6/20)
Sécurité routière
Sécurité routière (Note éliminatoire 6/20)
Langue Française
Langue Française (Note éliminatoire 6/20)
Langue Anglaise
Langue Anglaise (Note éliminatoire 4/20)
Commercial
Développement commercial VTC (Note éliminatoire 6/20)
Réglementation VTC
Réglementation spécifique VTC (Note éliminatoire 6/20)
Épreuve théorique
QCM et Questions courtes, (note éliminatoire en dessous de 10/20)
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Comment devenir chauffeur VTC ?
- Réussir l’examen VTC théorique obligatoire (QCM et questions rédigées)
- Réussir l’examen VTC pratique obligatoire (épreuve de conduite professionnelle)
- Obtenir, auprès de votre préfecture, la carte professionnelle VTC
- Obtenir le macaron VTC auprès du service du registre des VTC
- Créer votre structure juridique et s’inscrire au registre
La carte professionnelle, un indispensable pour devenir chauffeur VTC
Suite à la réussite des examens VTC théoriques et pratiques, vous devrez vous rapprocher de votre préfecture afin d’obtenir la carte professionnelle VTC, qui est une étape obligatoire pour exercer la profession de chauffeur VTC.
Il vous faudra remplir un dossier de demande de carte ainsi que transmettre les documents demandés. Il conviendra de vous renseigner sur cette liste de documents à fournir, car elle peut différer d’une préfecture à une autre.
La carte professionnelle est payante (61 € actuellement) et vous sera délivrée trois mois maximum après votre demande, si vous remplissez toutes les conditions.
Vous pourrez alors profiter de votre licence VTC durant les cinq prochaines années avant de devoir faire une demande de renouvellement.
Créer sa propre structure juridique
Choisir de devenir chauffeur VTC implique de créer son entreprise.
Vous pouvez choisir de travailler avec des applications telles qu’Uber, seulement l’activité des personnes ne dépendant que de ces plateformes, n’est pas rentable.
Afin de choisir le statut qui vous convient le mieux, il faudra faire un business plan et étudier votre secteur et sa clientèle.
La création d’entreprise individuelle (avec régime micro possible), une société EIRL, EURL ou SASU sont différentes options de statut juridique du VTC.
Le choix du statut ne doit pas être pris à la légère et il faut penser à l’avenir de son activité avant de prendre une décision.
Création d’une entreprise individuelle
Sous ce statut, l’entrepreneur et l’entreprise sont une seule entité. Les démarches sont simplifiées et les coûts réduits, mais il y a de nombreux inconvénients à ce statut.
Il n’y a pas de distinction entre le patrimoine personnel et professionnel et la responsabilité de l’entrepreneur est totale.
Vous serez alors soumis à l’impôt sur le Revenu des Personnes Physiques (IRPP).
Création d’une EIRL
Il s’agit également d’un statut simplifié, mais qui a pour différence avec l’entreprise individuelle que le patrimoine professionnel devient distinct du personnel. Le chauffeur VTC à une responsabilité limitée à hauteur du montant du patrimoine affecté à sa société.
Vous pouvez choisir d’être imposé sur l’IRPP ou l’impôt sur les sociétés (IS).
Création d’une EURL
Cette forme juridique s’avère plus complexe ainsi que les formalités de création puisqu’il va falloir rédiger les statuts de l’EURL, mettre un capital social et faire une demande d’immatriculation de personne morale. Le coût financier est plus élevé et les bénéfices réalisés sont soumis au nom du chauffeur VTC en tant que BIC professionnel (IRPP) ou sur l’IS.
Création d’une SASU
Les modalités de création sont les mêmes que pour une EURL puisqu’il faudra par ailleurs une rédaction des statuts juridiques et il faudra mettre un capital social ainsi que divers coûts qui devront être mis comme apports. Le régime fiscal est l’IS puis l’entrepreneur est quant à lui astreint personnellement sur le montant de ses rémunérations et de ses dividendes.